Le transfert du défunt avant la mise en bière est une étape parfois difficile à envisager et à comprendre. Que le décès survienne dans un établissement de santé, une maison de retraite ou à domicile, retrouvez ici informations pour comprendre le transfert avant mise en bière.
Le transfert lors d’un décès dans un établissement de santé
Lorsqu’un décès survient dans un établissement de santé, le défunt peut être dirigé vers la chambre mortuaire de l’établissement (si il en possède une), une chambre funéraire ou bien à son domicile. Souvent confondues, la chambre mortuaire et la chambre funéraire sont pourtant bien distinctes.
La chambre mortuaire
Tout d’abord, la chambre mortuaire est le lieu d’accueil du défunt au sein d’un établissement de santé. Elle est obligatoire si l’établissement enregistre plus de 200 décès annuels. Enfin, elle est gratuite les 3 premiers jours. Pour en connaître le tarif au-delà de ces 3 premiers jours : il faut se renseigner auprès de l’établissement en question.
La chambre funéraire
La chambre funéraire, ou funérarium, salon funéraire, athanée… est le lieu d’accueil du défunt géré par un opérateur funéraire. Si il s’agit souvent d’une entreprise de pompes funèbres, une régie municipale peut aussi s’en occuper.
Les funérariums sont aménagés pour permettre le recueillement. La famille, les proches peuvent venir s’y recueillir, organiser une veillée… Ils sont souvent plus chaleureux que les chambres mortuaires. Certains d’entre eux sont même composés d’un salon d’accueil, ou d’un espace famille, contigu à la chambre de repos du défunt.
Sachez que vous pouvez aussi vous approprier le lieu en apportant des photos, objets, fleurs… Tout ce qui vous apportera du réconfort dans votre receuillement (dans le respect du règlement intérieur de l’établissement).
N’hésitez pas à vous renseigner auprès des entreprises de pompes funèbres pour choisir la chambre funéraire la plus adaptée à vos besoins. En plus de vos souhaits pour vous recueillir, pensez à vous ménager. En choisissant une chambre funéraire plus proche de votre domicile. Ou à proximité d’un axe routier facile d’accès si la famille éloignée veut s’y rendre…
En effet, la chambre funéraire est un espace public. Elle reste accessible à toutes les familles. Et cela, peut importe l’entreprise de pompes funèbres choisie.
Si il n’y a pas de chambre mortuaire au sein de l’établissement de santé
Lorsque l’établissement ne possède pas de chambre mortuaire, un transfert est possible vers la chambre mortuaire d’un autre hôpital où vers une chambre funéraire privée. Dans tous les cas, l’impact financier d’un transfert ne peut pas être imposé aux proches.
Toutefois, si l’établissement est tenu d’avoir une chambre mortuaire, mais que le défunt doit être transféré, il prendra en charge les frais engagés pour le transfert ainsi que les 3 premiers jours de séjour.
Pour finir, un transfert à domicile, ou au domicile d’un proche est possible. Cela peut être le cas pour une veillée funèbre à domicile.
Le transfert lors d’un décès en maison de retraite
Si une chambre mortuaire est disponible, elle peut accueillir le défunt. Dans les mêmes conditions qu’une chambre mortuaire hospitalière.
La maison de retraite étant considérée comme le domicile du défunt, le défunt peut rester dans sa chambre, jusqu’à la mise en bière. Toutefois, ces établissements invitent souvent les familles à demander un transfert… Et à en supporter les frais.
Le transfert lors d’un décès à domicile
Le défunt peut rester à domicile si le médecin constate une mort naturelle. Le transfert vers une chambre funéraire est possible également, mais n’est pas obligatoire.
Le délai de transfert
Dans tous les cas : le délai de transfert est de 48 heures à compter de l’heure du décès.
Cela laisse donc le temps de décider quoi faire, et surtout se renseigner sur la législation. Voire d’organiser les obsèques sans transfert du corps et sans chambre funéraire. Donc sans facturation de frais supplémentaires.
